Leela : Bonjour Rakendra,

Merci d’avoir accepté de participer à cet interview et surtout de venir animer un intensif d’éveil dans notre centre OSHO de Foix en mai prochain.

Je sais que tu es resté longtemps à Pune à t’occuper de traduction je crois, mais aussi de bien d’autres aspects de ce centre. Tu facilitais aussi les ‘Awareness Intensive’ comme ils s’appellent là-bas. Et depuis que tu as quitté Pune, que fais-tu ? Peux-tu nous parler plus en détails des intensifs d’éveil que tu animes ?

Rakendra : Oui, je suis resté environ une douzaine d’années à Pune où je participais à la bonne marche de ce petit village à travers diverses fonctions. Comme j’animais aussi des intensifs, des personnes venant de différents pays m’ont demandé, comme toi aujourd’hui, de venir animer ces intensifs dans leur pays. En Russie tout d’abord, puis au Japon, en Angleterre et maintenant en Chine où depuis quelques années je passe une grande partie de mon temps. Avec les intensifs, c’est un peu un retour aux origines puisque c’est en Chine que s’est développé le Ch’an avant qu’il ne devienne le Zen au Japon. Dans tous ces pays je n’anime pas que des intensifs d’éveil, j’anime aussi des stages sur le thème de l’enfant intérieur et propose également des séances individuelles à ceux qui en font la demande. 

Après Pune, Chang Mai en Thaïlande est devenu la base d’où je pouvais rayonner vers les pays proches pour y animer des stages. Je gardais toutefois la nostalgie de la Bretagne et j’ai fini par y venir m’y installer en 2015 tout en continuant d’aller régulièrement animer des stages dans divers pays. Avec cette pandémie qui sévit un peu partout, je suis passé au télétravail et avec une plateforme comme Zoom, outre les séances individuelles, il est même possible d’animer des intensifs en ligne ce que j’ai fait par deux fois avec la Chine l’an passé. Pour sûr, c’est mieux en présentiel comme l’on dit maintenant, mais l’éveil se joue des virus ! (Rires)

Il y a quelques années j’avais animé une journée à Bordeaux au centre Turiya de mon ami Samasta, en fait c’était plus une introduction qu’un véritable intensif. Ce sera donc une première pour moi d’animer un intensif de trois jours en France dans ton centre. Merci pour cette invitation.

Leela : Je sais que sur ton site, tu parles assez en détails des intensifs mais j’aimerais bien que tu répondes à mes questions. C’est possible ?

Rakendra : Bien sûr. 

L :  Rakendra, qu’est-ce que c’est un « Intensif d’Éveil : QUI SUIS-JE ? » et pourquoi ce nom ?

R : Un Intensif d’Éveil est un processus structuré semblable à une retraite Zen qui utilise une méthode d’auto-investigation spécifique afin d’amener les participants à entrer en contact avec leur visage originel et ainsi faire l’expérience de leur Vraie Nature ; d’où la question ‘Qui suis-je ?’ 

Pourquoi Intensif ? Tout simplement parce que la structure qui soutient ce processus est organisée de manière à ne pas laisser à l’esprit (le mental) de temps libre pour rêver ou penser à diverses choses qui en elles-mêmes sont peut-être importantes dans le quotidien de la personne mais ne présentent aucun intérêt lorsque l’on cherche à faire l’expérience de qui l’on est.

La journée type d’un intensif commence tôt et finit tard et entre ces deux points il n’y a aucune place pour ‘une pause-café ou une pause-cigarette’. Ce qui ne veut pas dire qu’il n’y a pas de temps de repos et que les participants suivent un rythme effréné mais que toutes les activités de la journée sont rythmées et orientées dans le sens d’une méditation continue ou disons d’un questionnement continu puisque la proposition qui est faite aux participants est de faire l’expérience de leur véritable nature. Non pas de découvrir intellectuellement qui il sont mais de vivre l’expérience de leur nature profonde. C’est un peu comme un marathon où seule importe la réponse à la question ‘Qui suis-je ?’ sachant que cette réponse se doit d’être expérimentale et non le résultat d’un cheminement intellectuel.

Ce qui permet ce questionnement continu est que les activités de la journée s’enchaînent les unes après les autres sans discontinuité, comme un entrelacement d’activités physiques, de temps de communications structurées, de temps de repas et de temps de repos. C’est cette structure invariable, basée sur le modèle des retraites Zen qui rythme les journées. 

Pourquoi Éveil ? Justement parce qu’il s’agit de s’éveiller à sa véritable nature. Notre véritable nature est toujours présente, elle est ce qu’il y a d’immuable en nous, mais nous avons oublié sa présence. C’est comme si nous nous étions endormis et que dans notre sommeil nous avions perdu toute notion de qui nous sommes réellement. 

Pourquoi ‘Qui suis-je ?’ Parce que nous nous sommes identifiés à un ‘je’ qui est devenu pour chacun d’entre nous une sorte de carte d’identité. Nous faisons sans cesse référence à ce ‘je’, bien souvent de manière inconsciente et sans vraiment nous poser la question de savoir qui est ce ‘je’ auquel je m’identifie sans cesse ? La question devrait plutôt être : Qui est ce ‘je’ auquel je m’identifie constamment ? Mais pour plus de simplicité et aussi parce qu’il y a un fil conducteur, la question ‘Qui suis-je ?’ sert de point de départ à cette quête, à cette redécouverte de soi-même ou, puisque l’on parle d’éveil, à cet éveil à notre authenticité. 

L : Comment as-tu découvert ce processus ?

R :Tout en cheminant en thérapie j’avais entendu parler de ‘stages d’illumination intensive’, ce qui laissait à penser que l’on pouvait s’illuminer intensément. Il s’agissait en fait d’une mauvaise traduction de l’anglais ‘Enlightenment Intensive’. Pour cette raison, je n’avais pas pris ce genre de stage au sérieux et en plus l’on disait que l’on y mangeait que des fruits secs et des yaourts, un régime qui ne m’attirait guère.

Ce n’est que quelques années plus tard qu’une amie m’a incité à participer à un stage en France. Par amour pour cette femme j’ai passé la barrière de mes préjugés et ai accepté de participer avec elle à un stage de trois jours. À ma grande surprise j’ai eu une expérience assez étonnante au cours de ces trois jours. Expérience qui m’a donné l’envie de participer de nouveau plusieurs fois et même de suivre une formation pour mieux connaître ce processus.

Je suis donc parti en Australie, puisque c’était là que se trouvaient les formateurs à l’époque, pour continuer le processus et apprendre à le conduire. A mon retour et sous supervision, nous avons organisé plusieurs intensifs en Suisse avec cette amie. 

L : Il y a des Intensifs d’Éveil de trois jours et de sept jours. Est-ce le même principe pour les deux types ? Qu’est-ce qui diffère hormis la durée ?

R : En fait, il y a même des intensifs d’éveil de 2 semaines. Hormis la durée, ces intensifs sont en tous points pareils, aucune différence. Même structure de communication, la même combinaison d’activités physiques, de temps de communications structurées, de temps de repas et de temps de repos.

La durée permet d’aller plus loin et, à l’aide de questions différentes, affiner l’expérience de sa vraie nature. 

Les quatre questions types des intensifs d’éveil traditionnels sont : ‘Qui suis-je ?’, ‘Que suis-je ?, ‘Qu’est-ce qu’un autre ?’ et ‘Qu’est-ce que la Vie ?  

L : Pourquoi les journées d’un Intensif d’Éveil sont-elles tellement structurées ; il ne reste guère de temps libre pour soi-même ?

R : C’est précisément pour qu’il ne reste pas de temps libre pour ce que l’on appelle ‘soi’ ou ‘moi’ que les intensifs sont si intensément structurés. En fait l’intensité des intensifs offre l’opportunité de se tourner consciemment vers soi-même pour que nous puissions nous éveiller à notre vraie nature, au lieu de nous maintenir dans une sorte de semi-conscience. 

Comme je l’ai mentionné plus haut, les journées d’un intensif d’éveil sont structurées de façon à permettre aux participants de réaliser, ou faire l’expérience de leur vraie nature. C’est pourquoi tout ce qui pourrait détourner l’attention de cet objectif, ou devenir une distraction et ainsi minimiser les chances, est réduit au minimum. Le mental aime la distraction et dans notre quotidien les possibilités de distraction sont infinies. Distraction veut aussi dire protection et bien souvent nous nous protégeons de nos blessures, de nos défauts ou même parfois de nos qualités par des distractions. Le fait de n’avoir pas de temps pour soi peut être perçu comme une restriction, voire une militarisation ou un emprisonnement, mais c’est en fait un énorme avantage lorsque l’on veut se concentrer sur une seule chose, ce qui est le cas lors d’un intensif d’éveil.     

L : C’est un stage en silence, mais il y a de la communication verbale. Comment cette communication aide le processus ? 

R : Oui, les intensifs d’éveil se passent en silence, exception faite des temps de communication structurée et du temps de questions-réponses quotidien.

Pourquoi le silence ? Tout simplement parce que, dans la majeure partie des cas, parler n’est en fait qu’une distraction alors que rester en silence permet un retour sur soi-même plus aiguisé, plus pointu. Que ce soit dans les retraites Zen ou Chrétiennes, le silence permet de se défaire de ce qui est non essentiel et parvenir ainsi à un contact avec ce qu’il y a de plus essentiel en nous. 

Au cours des retraites Zen ou Chrétiennes, le participant rencontre quotidiennement son maître ou son directeur de conscience pour lui parler de ses ‘découvertes’, de là où il en est de sa quête de l’absolu. 

Dans le cadre d’un intensif d’éveil cette ‘rencontre’ s’opère par le biais d’une communication structurée avec un partenaire qui joue un rôle d’écoute attentive, sans commentaire d’aucune sorte. Se sentir écouté, ou plutôt entendu, dans ce que l’on communique est un point essentiel dans toute communication authentique.

La communication dans un intensif d’éveil est structurée, c’est à dire qu’elle suit un protocole très précis qui permet d’éliminer toute propension au verbiage en invitant à aller à l’essentiel. C’est ce protocole qui, lorsqu’il est rigoureusement suivi, permet d’entrer en contact avec sa vraie nature.

Dans la rencontre avec un autre au cours d’un temps de communication structurée, il se passe énormément de choses visibles et non-visibles. La plus importante est sans doute le fait d’être ouvert à l’autre, de se sentir en confiance puisque l’on sait que notre communication ne sera pas commentée mais entendue pour ce qu’elle est, c’est-à-dire l’émanation d’un processus d’introspection. C’est en cela que cette communication structurée participe à un accès plus rapide, plus direct à notre vraie nature.

Dans ces temps de communication, il ne s’agit pas de raconter sa vie ou de discourir sur un thème, mais bien au contraire, de tenter de percer le mystère de ‘Qui suis-je ?’ et de se découvrir dans sa réalité. Pour cela l’on dispose d’un protocole spécifique qui a largement prouvé sa capacité à mettre les participants sur la voie de leur vraie nature.  

L : Ces temps de communication ne s’apparentent-ils pas à de la thérapie ? Quelle différence y-a-t-il entre la thérapie et les intensifs d’éveil ?

R : Je comprends que cette question puisse être soulevée puisque qu’il y a des temps de communication et que cette communication est partagée avec une autre personne en face à face, un peu comme chez un thérapeute. Vue de l’extérieur cela peut effectivement ressembler à un échange thérapeutique, mais ce n’est pas le cas et ce pour plusieurs raisons.

Comme je l’ai dit tout à l’heure, il s’agit de communication structurée et non d’un échange entre deux personnes. Sans entrer ici dans le menu détail de cette technique de communication, ce qui me semble important de souligner c’est d’une part le rôle de chacun des acteurs de ce binôme et d’autre part l’intention de celui qui communique. 

Dans ce binôme, qui ne dure que quarante minutes, les partenaires changent de rôle toutes les cinq minutes en alternant communication et écoute. L’un est actif et ‘répond’ à une demande tandis que l’autre demeure dans une écoute sans jugement, ce qui n’est pas de la passivité mais au contraire une écoute très active. Au bout de cinq minutes les rôles s’inversent, cette alternance se déroule tout au long des 40 minutes que dure un exercice de communication, ce qui donne à chacun un temps égal de communication et d’écoute.

Celui qui est dans le rôle du communicant répond en fait à l’instruction : ‘Dis-moi qui tu es’. Cette instruction n’est pas une question, mais une demande qui pointe dans une direction précise et à laquelle le partenaire cherche à donner réponse. 

Pour celui qui reçoit l’instruction il ne s’agit pas de réfléchir ou de dire ce qui lui passe par la tête en réponse à l’instruction mais plutôt de prendre cette instruction comme un outil l’invitant à entrer en contact avec qui il est dans l’instant, et pour ce faire deux choses sont nécessaires : une intention et une ouverture. 

Si je veux faire l’expérience de qui je suis, il me faut avoir cette intention et en même temps être ouvert à tout ce qui pourrait se présenter en moi lorsque j’ai cette intention. 

Intention et une ouverture sont la clé de ce processus, sans elles aucune réalisation ne peut se produire ; il est important de bien comprendre ce point. La difficulté réside dans l’application de cette clé, notre mental étant sans cesse en recherche de distraction, de déviation et de rébellion. C’est pour juguler ce mental quelque peu indocile et rebelle qu’une structure rigoureuse, un cadre clair et précis est nécessaire. 

Cette manière d’appréhender la question ‘Qui suis-je ?’ en fait un outil d’auto-investigation et non une simple question à résoudre intellectuellement. 

Ce qui se passe en thérapie est bien différent ; en thérapie on laisse libre cours aux pensées et aux émotions, on invite leur expression afin de libérer la parole retenue. Le but de la thérapie est un mieux-être de la personne à travers sa personnalité, alors que pour les intensifs il s’agit d’aller au-delà du personnel, de transcender la personnalité, de démanteler notre identification à ce ‘je’ auquel nous nous référons sans cesse. La réponse qu’Osho avait donné à quelqu’un qui venait tout juste de participer à un intensif illustre bien ce qui est proposé avec les intensifs d’éveil.

L : Quels sont les bienfaits d’un Intensif d’Éveil ‘Qui Suis-je ?’ et qui peut en bénéficier ?

R : Les effets bénéfiques qu’un intensif d’éveil peut  apporter sont directement dépendants de la façon dont une personne s’investit au cours de ce processus. Petit investissement – récolte médiocre ; solide investissement – retours positifs assurés.

Cela dit, ce que l’on peut retirer d’un intensif d’éveil, outre le fait de se reconnaître dans sa vérité, est sans doute un contact plus direct, une relation plus profonde avec ce que l’on est. Une aptitude à être plus clair sur ce que l’on veut ou on ne veut pas. L’on devient plus confiant en soi-même et certainement plus respectueux de ses propres limitations. L’estime de soi grandit et mieux se connaître revient à s’aimer plus, à ressentir une certaine compassion pour l’être que nous sommes.

Beaucoup de participants rapportent qu’à la suite de leur participation à un intensif d’éveil, leur rapport avec eux-mêmes, avec les autres ainsi qu’à leur environnement n’était plus le même qu’avant l’intensif et pouvait se résumer à ces mots : ouverture, confiance, détente et joie d’être retrouvée.

L : Dans les Intensifs d’Éveil que tu animes, les méditations OSHO font partie intégrante du processus. D’après ton expérience, qu’apportent de plus les méditations OSHO ?

R : Effectivement, la grande différence entre les intensifs d’éveil ‘classiques’ et ceux liés au monde d’Osho c’est l’ajout de méditations actives spécifiques comme la méditation Dynamique, la méditation Mandala et la méditation Kundalini.  Lorsque ces intensifs d’éveil furent introduits à Pune, les méditations actives n’étaient pas encore incluses. Ce n’est qu’après un certain temps qu’Osho suggéra de les inclure et tout particulièrement la méditation dynamique avec sa 3ème phase où il suggérait de remplacer le ‘Hoo’ par ‘Who am I ?’ (Qui suis-je ?) répété inlassablement au cours de cette étape de la méditation. Ce n’est que plus tard que les deux autres méditations (Mandala et Kundalini) furent incluses dans le processus, ainsi que d’autres questions pour les intensifs de 7 jours, appelés à Pune ‘Satori’.

Ces trois méditations apportent, du fait de leur nature spécifique et par les énergies qu’elles mettent en œuvre, un plus énergétique pour les participants. La méditation dynamique du matin permet avec la 2ème phase de lâcher le mental et la charge émotionnelle retenue, mais également d’ancrer ou mieux d’enraciner avec la 3ème phase la question ‘Qui suis-je ?’ au plus profond de notre conscient.

La méditation Mandala en milieu de journée permet quant à elle d’ouvrir énergétiquement le bassin, puis de faire monter cette énergie jusqu’au 3ème œil et ainsi dégager un espace de vision agrandi, de clarté. Cette méditation ouvre également la porte à un espace de non faire, d’immobilité et de détente dans le mouvement.

Pratiquée en fin d’après-midi, la méditation Kundalini apporte une détente et un lâcher prise des tensions qui auraient pu s’accumuler au cours de la journée.

Outre les bénéfices mentionnés ci-dessus, ces trois méditations conjuguées au processus d’auto-investigation permettent une activité physique au sein d’un environnement où l’on est pour la majeure partie du temps assis sur une chaise. Elles apportent un regain d’énergie et procurent également un temps de pause ou de détente à l’activité mentale engendrée par l’auto-investigation. Les inclure est donc un apport non négligeable à l’ensemble du processus.

L : Sur ton site, tu utilises ‘Chevaucher le Taureau’ pour présenter ces intensifs. Pourquoi ce choix ?

R : Effectivement, j’ai nommé différemment les intensifs que je propose pour distinguer ce qui les caractérise, même si tous mènent en fait à la même source, source qui peut prendre des colorations différentes selon comment se place le regard intérieur. 

À l’origine, dans la tradition du bouddhisme Zen la transmission des différentes étapes du chemin vers notre vraie se faisait par des pictogrammes assortis de petits commentaires. Une série de 10 pictogrammes soulignait la progression de l’adepte dans son cheminement vers sa véritable nature. Ces pictogrammes sont connus comme ‘Les dix Taureaux du Zen’ et dans l’une de ces étapes, la sixième, l’on voit l’adepte qui chevauche le taureau pour retourner à la maison. La maison symbolise la vraie nature et le taureau, l’énergie domptée qui permet de revenir à la source.

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Ce pictogramme symbolise également l’unité intérieure retrouvée. Ce n’est pas encore l’aboutissement, le retour à la source ou plutôt l’immersion dans la source, mais une unité retrouvée. Être en route vers la source est déjà un pas énorme d’accompli.

L : Où puis-je faire l’expérience d’un Intensif d’Éveil ?

R : Tout dépend du lieu où tu te trouves, sachant que les intensifs d’éveil de diverses durées sont largement répandus en Europe, en Amérique du Nord et même en Asie et que selon son inclinaison l’on peut participer à un intensif d’éveil incluant ou non les méditations actives d’Osho. 

En ce qui me concerne, j’anime régulièrement des intensifs en Chine et en Angleterre et cette année en France, dans le centre OSHO près de Foix, en Ariège.  

L : Y a-t-il des contre-indications ou est-ce que ces Intensifs d’Éveil conviennent à tous ?

R : Pas de contre-indications majeures pour participer à un intensif d’éveil dans la mesure où l’on n’est ni sous médicamentation régulière, ni affecté d’une maladie qui empêcherait une participation pleine et entière. Les intensifs d’éveil conviennent donc à toute personne désireuse de se connaître plus en profondeur.

L : J’adore ce processus. Existe-t-il en France des formations où je pourrais apprendre à partager ce processus avec les autres ? Quelles seraient les conditions pour participer à une formation d’Intensif d’Éveil ?

R : Je ne connais pas bien ce qui se fait en France pour ce qui est des formations visant à animer ce processus étant donné que je suis plus souvent amené à animer des intensifs et des formations à l’étranger. Organiser une formation dépend en grande partie du nombre de personnes qui pourraient être intéressées par cette méthode d’auto-investigation.

S’il y a une demande et un minimum de personnes intéressées, je peux envisager d’animer une formation en France, que ce soit pour des personnes souhaitant approfondir pour elles-mêmes leur compréhension de la méthode utilisée et ainsi gagner en efficacité pour mieux avancer sur ce chemin vers soi-même ou pour celles désireuses de partager ce processus avec d’autres. 

Habituellement la formation que j’anime est sur 12 jours puisqu’elle inclut un intensif d’éveil de trois jours où les personnes en formation prennent tour à tour le rôle d’assistant et de participant. Cela dit, et en fonction du nombre de participants, cette durée peut être modulable.  

Le pré-requis serait, de toute façon, d’avoir participé au moins une fois à un intensif d’éveil.

Si les lecteurs souhaitent plus de détails sur les intensifs et sur la formation ils peuvent consulter mon site internet www.livingourtruenature.com et/ou me contacter directement. 

L : Merci, Rakendra, d’avoir partagé avec moi et avec les lecteurs de Méditation-France mes interrogations sur ce processus et je me réjouis de te retrouver bientôt pour un Intensif d’Éveil de trois jours dans notre centre OSHO. 

Le centre est situé à Foix, aux portes des Pyrénées Ariégeoises, dans l’enceinte du restaurant et chambres d’hôtes ‘La Ciboulette’, dans une ancienne forge rénovée. Avec Anahato, mon conjoint, nous organisons régulièrement des stages et formations du monde d’OSHO et nous serons ravis de vous accueillir dans un cadre champêtre et chaleureux.

Centre OSHO de Foix

09000 FOIX, Ariège, Occitanie

Tél : 0780 305 305

Sites : www.oshovipassana.net  et www.livingourtruenature.com